Livres rares et anciens

Dans La Soeur de l’ombre, Star commence son voyage en travaillant dans une librairie de livres anciens à Londres. Je dois confesser qu’écrire sur un lieu tel que celui-ci était une excuse pour vivre cette expérience par procuration. Les livres rares sont, pour moi, le luxe ultime. Comme Star, je préfère un livre à un sac ou à une paire de chaussures ! Chaque année, je m’offre un petit plaisir : un livre rare ou un ensemble de livres. J’en offre également un à mon fil aîné pour Noël et son anniversaire. Les préférés de ma collection sont mes classiques Penguin, et mes éditions spéciales reliées en cuir des soeurs Brontë et de Dickens.

J’ai placé la boutique d’Orlando dans celle de mon grand ami Marcus Tyers, qui tient St Mary’s Books à Stamford, dans le Lincolnshire. Il m’a mis au fait de l’acquisition des livres rares aux enchères, comment on les estime, ainsi que les détails du quotidien pour la gestion d’une librairie. Marcus est spécialiste de Beatrix Potter, et m’a raconté que les premières éditions de Pierre Le Lapin, que Beatrix a elle-même peintes, valent entre 30 000 et 40 000 livres !

Beaucoup de personnes ne réalisent peut-être pas la valeur des vieux livres – les premières éditions, notamment celles signées par l’auteur, peuvent atteindre des sommes astronomiques. Une première édition du Hobbit de Tolkien a été vendue pour 137 000 livres chez Sotheby à Londres en 2015. Même Orlando ne peut se l’offrir ! Une édition d’Anna Karénine signée de la main de Tolstoï, qu’Orlando achète avec enthousiasme au moment où il rencontre Star, vaut entre 5 000 et 10 000 livres. Quelle bonne affaire !

Quelques premières éditions des titres de Beatrix Potter chez Frederick Warne & Co.

Les coulisses de la saga